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Cours d'Histoire 2°5

29 mai 2008

Aide histoire Révolution

Pour avoir les idées claires :

Le roi gouverne jusqu'à l'été 1792 (depuis la fuite à Varennes en juin jusqu'à la déclaration de la République le 21 Septembre son autorité se dégrade jusqu'à son arrestation). Emprisonné, il est jugé et exécuté en janvier 1793. La reine suivra le même destin quelques mois plus tard. On ne sait pas avec certitude ce qu'il advient des enfants. Les frères du roi ont émigré trés tôt et deviendront rois plus tard sous le nom de Louis XVIII (1814-1824, sans enfant) et de Charles X (1824-1830, chassé par une nouvelle révolution)

Officiellement, la 1° République commence en Septembre 1792 et se termine le 18 mai 1804, moment ou Napoléon Bonaparte se transforme en Napoléon I° et en Empereur. Elle dure donc un peu moins de 12 ans. Mais en novembre 1799, un coup d'état consacre Bonaparte 1° consul. Dés ce moment nous ne parlons plus de

Révolution.

La Révolution est donc la période qui court de mai 1789 à novembre 1799.

Elle comprend une 1° partie Monarchie constitutionnelle (1789-1792) et 2° une grande partie République 1792-1799) D'un point de vue institutionnel cette dernière peut être divisée en 2 parties: de 09-1792 à 10-1795, la Convention, du nom de la nouvelle assemblée élue en septembre 1792 puis de 10-1795 à 11-1799, le Directoire, système politique confiant les rênes du pouvoir à 5 puis à 3 consuls.

Mais I°) revenons sur la monarchie constitutionnelle.

Tout commence en mai 1789, les représentants de la nation élus aux Etats Généraux se considèrent et s'organisent en Assemblée Nationale, appelée Assemblée Constituante (1789-1791). Elle abolit les privilèges et les droits seigneuriaux, puis confisque les biens du clergé qui sont vendus au profit de l'état, elle établit la constitution civile du clergé qui fonctionnarise les prêtres, elle crée les départements, supprime les titres de noblesse, rend la justice gratuite. Le roi se voit imposé tout ceci contre son gré et il s'y oppose quand il le peut de son droit de véto (on l'appelle Monsieur Veto) Cette assemblée est d'inspiration bourgeoise, elle se méfie du peuple et ne reconnaît pas la grêve.

En octobre 1791, une nouvelle assemblée est élue, l'Assemblée Législative (1791-1792), formée d'hommes nouveaux (on ne pouvait être réélu) Cette assemblée et le roi sont souvent en conflit d'autant plus que ce dernier est poussé par la reine aux positions les plus extrêmes. Cette assemblée est formée de 3 groupes- Les feuillants (La Fayette, Barnave, ...) monarchistes constitutionnels, c'est la droite de cette assemblée. Le Marais (le centre) et les Jacobins, la gauche de l'assemblée constituée des montagnards et des girondins. Feuillant et Jacobin sont des noms d'établissements religieux ou ces personnes se retrouvaient pour discuter. C'est  l'A L qui pousse le roi à déclarer la guerre à l'Autriche. La fuite du roi puis la journée des tuileries coupent définitivement le roi de la nation.

2°) La République

        a) La nouvelle assemblée élue en septembre 1792 s'appelle la Convention. Son 1° acte est d'abolir la royauté et d'établir la République. Elle est composée de Montagnards, députés tout en haut de l'hémicycle 'la montagne" sont pour un pouvoir centralisé et parisien, ils s'appuient sur la "commune" de Paris qui joue un rôle trés actif dans le processus révolutionnaire et le renversement de la royauté. Il y a aussi le Marais, le centre qui navigue au gré des opinions et soutient tantôt les montagnards, tantôt les Girondins. Ces derniers sont le 3° pôle de cette assemblée, ils tirent leur nom du département de Bordeaux d'ou viennent les meneurs. Ils défendent l'idée d'une France  fédérale ou le poids de Paris est limité. la Convention crée les tribunaux révolutionnaires (qui vont tous les manger) Dés juin 1793, les Girondins sont arrêtés et exécutés (septembre), ainsi que la reine et bien d'autres inaugurant uns période appelée la Terreur, à Paris comme en province ou des soulèvements girondins et monarchistes (les chouans) ont lieu. Le pays se sauve des attaques étrangères grâce à la levée en masse de jeunes conscrits. Cette terreur manipulée par Robespierre fait disparaitre Danton et ses amis (les indulgents) mais aussi les révolutionnaires les plus durs (Hebert) en mars et avril 1794. Enfin en juillet 94 (thermidor) Robespierre et ses amis sont eux mêmes conduits à l'échafaud par les thermidoriens (anciens montagnards qui ont coupé avec Robespierre comme Fouché et Tallien). Ces thermidoriens doivent s'opposer aux extrémistes de gauche (la commune de Paris) et aux extrémistes de droite, les monarchistes. Ces thermidoriens votent une nouvelle constitution qui donne le pouvoir à un directoire de 5 membres, les consuls

        b) Le Directoire, c'est le régime des arrivistes, des révolutionnaires qui se sont enrichis. Il doit louvoyer entre les jacobins, trés ancrés à gauche et dans le social et les royalistes qu'ils craignent car ils sont régicides. c'est un régime corrompu, incapable de faire face à tous les défis qui se dressent contre lui (guerres continuelles, cherté des vivres, inflation galopante, mécontentement général, désintéressement de la vie politique ...) C'est Bonaparte qui met fin à ce régime en confisquant le pouvoir à la suite d'un coup d'état (novembre 1799)

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18 mai 2008

De l’absolutisme à la révolution

 

 

De l’absolutisme à la révolution

 

  A°)Le pouvoir absolu

 1°) L’exemple de la France

En 1715, l’Europe est dominée par des états essentiellement absolutistes ( on entend par absolutisme le régime politique dirigé par un monarque qui concentre tous les pouvoirs dans ses mains) A cette époque moderne, il s’agit d’une monarchie absolue de droit divin.

En Europe, depuis

la Renaissance

, on assiste à la concentration des pouvoirs (administratifs, judiciaires, financiers) dans les mains royales. Tous les corps de l’état, nobles, bourgeois, menu peuple … y ont vu un jour leur intérêt

Mais c’est en France qu’on trouve le plus bel exemple avec Louis XIV, le roi soleil. Le trône y est d’essence divine, le sacre à Reims fait du roi un représentant de Dieu, le monarque a le pouvoir de guérir certaines maladies lors de son intronisation. A ces éléments forts, Louis XIV ajoute le symbole de l’astre, générateur de toute vie sur terre.

Absolu ne veut pas dire tyrannique. L’absolutisme du roi s’exerce dans les limites d’un certain nombre de critères : d’abord les lois fondamentales du royaume issues de coutumes (accords des sujets pour l’impôt), ensuite le rôle des parlements et de leurs remontrances. La centralisation enfin, menée par les intendants s’est heurtée aux privilèges de certaines provinces.

L’absolutisme est également limité par les faibles moyens policiers et militaires de l’état.

 2°) Le siècle des lumières

Au XVIII° contestation de l’absolutisme, pas de la royauté (exemple de Voltaire), l’élément nouveau, c’est le développement des libertés fondamentales de l’individu.

Ce n’est pas un mouvement uniquement français, il est commun à presque toute l’Europe. Ecrivains, philosophes, hommes de sciences estiment que le progrès dépend de la raison humaine. L’absolutisme est un obstacle à l’épanouissement de la raison humaine.

Dans le domaine de la religion, ces mêmes acteurs dénoncent l’obscurantisme religieux, mais pas l’existence de Dieu. Ils appellent à la tolérance. Même démarche au niveau politique. On réclame la liberté de penser, de s’exprimer, un monde ou les conditions de vie seraient meilleures. C’est ce qui transparaît à travers les œuvres de Rousseau (le contrat social) et de Montesquieu (l’esprit des lois) La monarchie parlementaire à la mode anglaise séduit tous ces lettrés.

Même s’il est vrai que les idées de lumières n’intéressent qu’une élite intellectuelle, les clubs, les gazettes, les salons de thé, les académies provinciales, les loges maçonniques continuent à former l’opinion. L’encyclopédie diffusée à 30 000 exemplaires (la ½ en France) bien qu’elle soit interdite montre la demande et l’intérêt de certains lecteurs.

 3°) Les révolutions anglaises et américaines

En Angleterre, en 1649, une guerre civile règle le sort du roi Charles I°, après une brève période républicaine (Cromwell), la restauration se fait au profit d’une nouvelle dynastie (d’Orange) qui doit jurer de respecter une « déclaration des droits » qui inclut l’Habeas corpus (contre les arrestations illicites), des élections libres pour élire les députés de la chambre des communes qui devront donner leur accord pour toute levée d’armée ou d’impôts nouveaux. Dés 1689, les anglais ont un régime parlementaire.

En Amérique du Nord, conflit entre colons et la couronne depuis 1760, Une maladresse de Georges III enflamme les 13 colonies qui se révoltent et promulguent le 4-7-1776, la déclaration d’indépendance. Aidés par

la France

, les insurgents contraignent

la Grande Bretagne

à les reconnaître libres. Leur constitution de 1787 s’inspire de l’œuvre de Montesquieu, les pouvoirs sont séparés : pouvoir exécutif : le président, élu pour 4 ans (s.u.d.) le pouvoir législatif, composée de 2 chambres, celle des représentants (députés élus en fonction du nombre d’habitants par état), et le Sénat, 2 élus par état. Le pouvoir judiciaire sous la coupe de la cour suprême dont les juges sont nommés à vie par le président.

Ces 2 exemples inspirent les démocrates français.

 

 

 B°) La réforme impossible

 1°) Une France divisée

Le XVIII° siècle connaît une forte croissance économique (la production agricole progresse de 40%) et démographique (le pays passe de 21,5 millions à 28 millions d’habitants, époque marquée par un fort recul de la mortalité infantile)

Mais cette expansion ne profite pas à tous. Elle a multiplié les divisions au sein des ordres traditionnels, de grands seigneurs, de grands prélats se jettent dans la finance, l’industrie ou le négoce (maritime) et font fortune A leur niveaux, les riches paysans « coqs de village » et les bourgeois des villes (marchands, entrepreneurs et financiers) aspirent à occuper une place auxquels leurs talents et leur nouvelle fortune doivent ouvrir des droits.

A l’opposé, la petite paysannerie ne profite de rien (au contraire, on s’en prend à ses droits collectifs,) pas plus que le petit monde des manufactures et des petits métiers dont les salaires s’essoufflent. Le bas clergé et une partie de la noblesse sont dans le même cas, leurs revenus diminuent quand leurs prétentions augmentent. Ils s’accrochent à leurs privilèges quand la société ne regarde que les mérites.

Ainsi s’oppose la France de la naissance et celle du talent.

 2°) La crise financière.

Alors qu’une partie de la noblesse et du clergé se crispe sur ses privilèges, les finances publiques sont en difficulté, Les années 1770, sont des années à faible croissance économique, Le soutien aux insurgents américains a plombé le budget (4 ans de recettes) Le remboursement des dettes de l’état absorbent la ½ de ses revenus. Les ministres qui défilent proposent de freiner les dépenses, donc de restreindre les dons aux privilégiés, les dépenses de la cour, de remplacer la multitude d’impôts (plus vexatoires qu’efficaces ) par un impôt unique payé par tous les propriétaires. Tollé des privilégiés et des parlementaires qui le repoussent.

La monarchie tente de diminuer les pouvoirs des parlementaires qui se présentent comme les défenseurs des « libertés » et demandent au roi la convocation des états généraux. Accord du roi et convocation pour le 1-5-89.

 3°) 1789.

Des cahiers de doléances sont établis dans chaque paroisse

Avant l’ouverture des états généraux, une grande question : comment y votera-t-on ? Par tête ? Par ordre ? Les parlementaires demandent le respect de la tradition (par ordres) et se déprécient aux yeux des « patriotes » qui demandent le doublement du Tiers Etat et le vote par tête (brochure de l’abbé Sieyès). Le roi ouvre les états généraux le 5 mai et ordonne le vote par ordres. Les députés du Tiers Etat n’acceptent pas et se proclament « assemblée nationale »le 17 juin (ils représentent 96% de la nation) enfermés dans la salle du jeu de pomme, ils prêtent le serment de ne pas se séparer sans que le royaume ait une constitution. Le 27 juin le roi cède et demande aux ordres de se réunir. Le 9 juillet, l’assemblée se proclame « Assemblée Nationale Constituante » La monarchie absolue est morte, terrassée par la France des notables.

Le relais est pris par la rue, le 14 juillet, la foule à la recherche d’armes (des troupes mercenaires entourent Paris) prend d’assaut la prison de

la Bastille

(symbole de l’arbitraire et de l’absolutisme.) Dans les campagnes, les paysans s’en prennent aux châteaux, brûlent les terriers, ce qui incite l’assemblée à abolir droits féodaux, dîmes et privilèges le 4 août 89. Le roi ayant usé de son droit de veto est ramené à Paris, aux tuileries au mois d’octobre.

 

 

 C°) Echec de la monarchie constitutionnelle

 1°) Une nouvelle France

L’assemblée constituante a accompli une œuvre importante : Le 26 août 89, elle vote la déclaration des droits de l’homme et du citoyen (dans la tradition de la pensée des lumières), article 1 : “les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits“.

Le 3 septembre 1791, La constitution met en place la monarchie constitutionnelle. L’exécutif est détenu par le roi des Français (et non plus de France de droit divin) et ses ministres. Il peut grâce au veto, bloquer les lois votées par l’assemblée pendant 5 ans. L’assemblée, élue pour 2 ans, ne peut être dissoute. Cette assemblée de notables instaure un suffrage censitaire (3 journées de travail pour voter, 10 journées pour être éligible soit 50 000 hommes) réservé aux hommes de plus de 25 ans.

Elle crée aussi une autre administration avec 83 départements, une autre justice, gratuite et humanisée. Un autre système d’imposition basé sur la trilogie foncière, mobilière, revenus. Taxes, péages, douanes intérieures, obstacles au commerce sont supprimés, corporations et droits d’association aussi. Enfin, les biens du clergé sont nationalisés et vendus, le 12 juillet 1790 la constitution civile du clergé fait des curés et des évêques des fonctionnaires payés par l’état mais redevables du serment de fidélité à la nation.

 2°) Le roi et la nation

Le 14 juillet 1790, la fête de la fédération marque l’avènement de la monarchie constitutionnelle, Tous les participants jurent fidélité à la nation, à la loi et au roi, Louis XVI y compris. Or, cette concorde n’est que de façade, le roi n’a jamais accepté les mesures qu’il a du signer et surtout pas la constitution civile du clergé que le pape a condamné et qui coupe la France et le clergé, en 2. En décidant de fuir Paris pour rejoindre les émigrés hors du royaume, le roi se coupe de

la Nation

(20 juin 91)

 3°) La chute de la monarchie

Il y a désormais 2 courants d’opinion dans le pays, celui des modérés qui veulent conserver une monarchie constitutionnelle (le roi a été enlevé) et un autre, devenu Républicain qui touche la moyenne bourgeoisie et les classes populaires. Ce courant très parisien, fréquente les clubs

La fusillade du Champ de Mars en juillet 91 marque la cassure entre ces 2 tendances.

Cette opposition se retrouve à l’Assemblée Législative installée le 1-10-1791. Doit on déclarer la guerre aux princes étrangers ou non ? Les royalistes et le roi (

la France

va s’effondrer et l’ordre ancien reviendra) et certains révolutionnaires (

la France

doit diffuser la révolution) sont pour. D’autres comme Robespierre sont contre (la révolution est fragile). La guerre est votée le 20 avril 1792.

Les premiers mois sont difficiles pour l’armée de

la République

(la quasi totalité des officiers nobles a émigré) Prussiens et Autrichiens (armée du duc de Brunswick) après plusieurs victoires entrent en France, Les sans-culottes s’emparent des tuileries et forcent l’assemblée à suspendre le roi.

 

7 avril 2008

Dynamiques urbaines et environnements urbain

 

 

Dynamiques urbaines

Et

Environnement urbain

 

 

I° L’urbanisation est un phénomène planétaire

 a) Peut on dire que nous sommes dans un monde d’urbains ?

Bien saisir les termes : Ville, village. Rural, urbain. Agglomération, urbanisation.

Aujourd’hui, 1 habitant sur 2 habite en ville. En 1950, 30% et vers 1900, seulement 15%

Certaines agglomérations sont gigantesques. En 1950, 1 ville de + de 10 millions d’habitants. En 1975, 5 villes. En 2000, 19 villes et il y en aurait 23 en 2015, presque toutes dans les PED.

Cependant, 60 % des citadins vivent dans des villes de moins de 1 millions d’habitants.

 b) 2 milliards d’urbains au Sud.

On parle d’urbanisation galopante des PED, car de 1975 à 2000 ; la population urbaine a été multipliée par 2,5.et doublera dans les 30 prochaines années.

2 raisons à cette situation : un fort exode rural. Une forte natalité urbaine.

Même si la natalité a tendance à baisser dans les villes des PED, la mortalité baisse aussi (plus qu’à la campagne) C’est également un facteur de croissance des villes.

 c) Une urbanisation ralentie au nord.

Dans les PI du nord, les taux d’urbanisation plafonnent et le rapport rural/urbain ne bouge plus.

D’autant plus que la croissance démographique est globalement ralentie (même si elle reste plus forte en ville qu’à la campagne)

Depuis quelques années phénomène de péri-urbanisation autour des agglomérations

Dans les PI, soucis de maintenir une population minimale dans les zones rurales (activités agricoles, maintient du paysage)

 

II° Les villes qui organisent le monde

 a) Les villes cœurs des territoires.

Les villes jouent un rôle capital dans l’organisation des territoires. Elles concentrent les hommes et les activités et sont des carrefours de communication.

Elles cumulent les activités traditionnelles (administration, commerce, industrie) aux activités plus modernes liées aux nouvelles technologies (informatique, biotechnologie …) aux services de haut niveau (bureaux, banque) Certaines grandes villes se dotent de Technopôles.

L’importance de la ville dépend de l’espace sur lequel elle exerce son influence. Son rôle peut donc être local, régional ou national (international même).

 b) Peut on parler de métropolisation du monde ?

Les métropoles sont des villes qui exercent leur influence sur un territoire très étendu (région, nation …) elles sont à leur niveau des centres d’impulsion.

Certaines grandes villes jouent ce rôle au niveau mondial, elles drainent et distribuent les flux de marchandises, d’informations et de capitaux. Ces métropoles mondiales sont reliées entre elles par des réseaux de communication rapides (téléport…)

L’urbanisme des quartiers des affaires de ces métropoles (CBD) est vertical. Ces buildings sont les sièges sociaux des banques, des FMN …

 c) Mégalopoles et mégapoles

On distingue 3 mégalopoles, 3 vastes régions urbanisées qui abritent des métropoles dont l’influence (économique, culturelle, financière) est mondiale. Elles constituent les centres d’impulsion du monde actuel :- La mégalopolis d’Amérique du Nord Est. La mégalopole Japonaise de Tokyo à Fukuoka, la nébuleuse d’Europe occidentale.

Les grandes agglomérations ne sont pas toutes des villes comparables, ainsi, Amsterdam avec 1 million d’habitants est une métropole aux fonctions importantes, alors que Lagos, capitale du Nigeria n’a pas cette importance avec 10 millions d’habitants.

 

III° Des villes en pleine croissance.

 1°) Des villes qui s’étalent

C’est un phénomène universel, qu’il s’agisse des pays industriels ou des PED, l’exurbanisation (déplacement de l’habitat ou des activités vers les périphéries) bouleverse aujourd’hui les paysages. Tous les centres sont entourés par une auréole urbanisée constituée de la banlieue et de l’espace périurbain.(ou le paysage rural cède le pas aux lotissements pavillonnaires )

Ce desserrement urbain poussé à l’extrême, étire des villes sur des distances considérables : Los Angeles

220 km

en bord de cote. Caracas s’étend sur l’équivalent de 2 de nos départements

Cet étalement est cause d’encombrements et de pollution (flux de circulation)

 2°) Des périphéries qui s’étalent

Dans les pays riches, la péri-urbanisation est souvent en rapport avec la recherche d’une meilleure qualité de vie.

Cette déconcentration de la ville vers la périphérie crée un paysage périurbain fait de zones commerciales, industrielles, d’habitations … que l’on retrouve au portes de toutes les villes

Dans les pays pauvres, les bidonvilles se créent, s’enflent (et parfois disparaissent) aux lisières des agglomérations, alimentés par le flot des nouveaux arrivants, on les appelle : favelas, bustees …

 3°) Des centres en crise

L’exurbanisation a des conséquences sur le paysage des cœurs de ville. La désindustrialisation des quartiers du centre créent des friches urbaines. Aux USA les immeubles dégradés sont occupés par des populations pauvres des minorités (ghettos)

De nombreuses villes se sont lancées dans de vastes projets de rénovation et de réhabilitation, cela se fait souvent au profit des bureaux et des résidents riches (gentrification)

Dans les PED, les centres sont toujours très peuplés, les quartiers historiques très dégradés souvent transformés en taudis (médinas) côtoient les quartiers des affaires ou des zones résidentielles de luxe.

 

IV) L’environnement des villes

 1°) Une concentration de pollution.

En concentrant les hommes, les industries, les flux de circulation, la ville sécrète elle même ses propres pollutions. Quelles sont ces pollutions :

Nuisances liées au bruit : automobiles, aéroports

Les pollutions des eaux et des sols : Sols des friches industrielles, eaux usées traitées avant leur rejet.

L’élimination ou le recyclage des déchets après leur collecte. Problème dans les PED (P 171, 10)

La pollution de l’air alimentée par les foyers domestiques, les échappements des voitures et les rejets des industries. Cela va parfois jusqu’à la constitution de smog (Athènes, Mexico, Paris.)

  2°) Les risques

Risques naturels (Séismes, inondation, éruptions volcaniques) sont particulièrement meurtriers en milieu urbain (5000 morts à Kobé en 95, quelques centaines à Sumatra pour un séisme de même intensité.

Risques technologiques, incendies de grands immeubles (Sao Paulo 1974) ou défaillances industrielles, Toulouse 2001 (AZF)

 3°) Aménagements urbains + risques ?

Les transformations de l’environnement provoqués par l’homme ( anthropisation) sont un facteur aggravant. Cas des lotissements établis dans des zones inondables ou des inondations dues à l’imperméabilisation de vastes surfaces (parkings) dans les pays du Nord.

Les coulées de boue, les inondations, dans les villes du Sud provoquées par l’urbanisation et la suppression des modes de drainage traditionnel (

La Paz

, Quito) ou l’utilisation de pentes déboisées (Rio)

 

V° Aménagement et gestion des villes

 1°) La prévention des risques.

D’abord, il faut les inventorier et les estimer puis prévoir tout pour les minimiser.

C’est difficile pour les risques naturels ( risques sismiques, d’éruption, d’inondation, de tempête)

Pour les risques technologiques, on a défini des périmètres de protection autour des sites industriels dangereux. Des plans de prévention de risques sont dressés en France (PPR)

  2°) Les priorités pour aménager les villes.

Des aménagements techniques : constructions antisismiques, digues pour les espaces inondables.

Respect des POS (obligations, zones non constructibles)

Conversion des friches industrielles en espaces verts, poumons de villes (plus convivialité.)

Privilégier les transports en commun, limiter la circulation automobile.

 3°) Le retard des villes du Sud.

Les villes des PED s’accroissent sans contraintes légales, de façon anarchique, cela répond à la poussée démographique mais décuple les risques et la pollution.

Le problème des déchets vient en premier, ils ne sont pas ramassés, s’accumulent et souillent les nappes d’eau par infiltration.

Le problème de l’eau vient ensuite, pas d’eau potable ni de captage des eaux usées qui retournent aux fleuves directement. On note la différence entre quartiers centraux et quartiers périphériques délaissés.

Vocabulaire

CBD : centre des affaires d’ans les grandes villes

Agglomération : la ville et le territoire urbanisé qui l’entoure

Péri-urbanisation : urbanisation de la périphérie des villes

Technopôles zone d’activité associant recherche (université, laboratoire) et industries de haute technologie

Mégapole : agglomération de plusieurs millions d’habitants.

Mégalopole : vaste ensemble d’agglomérations étalées sur des centaines de km et qui entretiennent entre elles de multiples échanges

Centre d’impulsion : grande ville ou se prennent les décisions économiques et politiques importantes.

POS : Plan d’occupation des sols

Risques industriels : Risques liés à la présence d’industries ou de lieux de stockage de X dangereux

Banlieue : extension urbaine la plus proche du centre.

Gentrification :Processus qui voit la rénovation d’un quartier pauvre suivie d’une occupation par une population aisée.

Rénovation : Démolition puis reconstruction d’un quartier vétuste.

Réhabilitation : amélioration des conditions d’habitation d’immeubles anciens.

Plus tous les autres termes que vous avez sur le livre ou que vous avez vu sur le dico

7 avril 2008

Correction du contrôle sur l'eau

Correction du contrôle sur l’eau une ressource vitale et durable pour

la Libye

A) Questions

Q1-Pourquoi l’eau est elle une ressource vitale pour

la Libye

(1-2-3) ?

-Parce que

la Libye

est un désert.

-Parce que le littoral est assez peuplé et en est privé.

-Parce que

la Libye

a peu de terres arables et que cela lui permet d’être moins dépendante.

Il faut pour cela un projet et un chantier immense.

Q2-Quels aménagements sont réalisés ou en cours de réalisation afin d’exploiter cette ressource (1-2-3-5) ?

-Il faut d’abord prospecter puis forer.

-Construire

la GRA

sur plusieurs milliers de km, canalisation de prés de

3 m

de diamètre

-Création de lac réservoirs artificiels aussi

-Une grande partie de ce projet est achevé mais pas entièrement.

Cela permet de doubler la production du pays.

Q3-Quels risques sont liés à l’exploitation de l’eau du désert (2-4) ?

-Cette eau est chère et liée aux ressources pétrolières du pays. Mais ensuite?

-Ce n’est pas une ressource inépuisable. Selon les experts il y en a pour 50 ou 100 ans.

-Cela peut être une cause de tarissement des puits dans une partie du grand maghreb et donc une source de brouille avec les voisins.

 

B) Réponse à la question posée

Une phrase d’introduction pour lancer le débat

-Une ressource vitale : montrer l’intérêt que suscite un tel projet

-Des aménagements et des investissements immenses : Chantier colossal

-Mais il y a des risques et de toute manière c’est une ressource épuisée à terme.

Une phrase de conclusion

 

Ceci n’est pas un corrigé type mais un exemple de ce que l’on peut faire

20 mars 2008

L'eau

       
      

UN PRECIEUX LIQUIDE : L’EAU

 

 I° Un produit naturel très mal réparti.

  a) Un produit abondant

La terre est la planète de l’eau, l’hydrosphère est gigantesque même si l’eau douce ne représente que moins de 3% de la totalité, constituée essentiellement des calottes glacières (inlandsis) du Groenland et de l’antarctique. 0,6% de cette eau circule dans l’atmosphère mais revient toujours à l’océan, après un passage parfois par les continents (cycle de l’eau)

Les précipitations ne touchent pas les continents avec la même efficacité. 2 conditions nécessaires pour ces précipitations : 1° des courants aériens (vents) et 2° des mouvements d’ascendance de l’air (condensations, nuages.) Dans les régions sèches ces conditions ne sont pas remplies, dans les régions tropicales elles ne le sont que lors des saisons humides.

Ce sont les courants qui alimentent les continents en eau (carte)

 b) Des espaces très inégalement touchés.

Les régions arides et semi-arides ne perçoivent que 6% des précipitations (et 2% de l’écoulement), alors que les régions tempérées humides en reçoivent 45%. Si l’on considère les basses latitudes le % atteint 53% (et la quasi totalité de l’écoulement)

12 pays se partagent 75% des ressources naturelles en eau, cette situation dépend souvent de l’étendue du territoire mais aussi de la situation par rapport aux ensembles climatiques.

 c) Des hommes très inégalement touchés.

Si l’on établit un rapport entre la masse d’eau dont dispose un pays et sa population on constate de grands écarts, les pays très secs sont défavorisés (péninsule arabique) mais d’autres plus arrosés le sont tout autant car bien plus peuplés (Algérie). Les évaluations des moyennes nationales peuvent être contestées car elles ne reflètent pas les inégalités régionales (Brésil, Inde.) Dans d’autres pays, l’augmentation de la population peut représenter un danger à terme (Chine).

 II° L’eau, facteur majeur de développement économique

 a) Les besoins sont croissants

C’est un produit indispensable qui sert autant à consommer (boire) qu’à produire (irrigation) qu’à nettoyer (utilisation industrielle) ou qu’à créer des emplois (tourisme) il peut être consommé mais également pollué

Les besoins en eau ne cessent d’augmenter d’abord parce que la population augmente mais également parce que la hausse du niveau de vie rend les sociétés de plus en plus consommatrices (WC, machines à laver, piscines …) De 1950 à 2000, la population mondiale est multipliée par 2,5, la consommation d’eau par 5.

 b) L’irrigation aussi

C’est dans le domaine agricole que la consommation d’eau a fait le plus grand bond. Les terres irriguées X 5 au XX° siècle, Elles représentent aujourd’hui 16% des terres agricoles. 2 façons d’utiliser l’eau pour irriguer, soit on stocke et l’on diffère l’arrosage, soit on déplace le produit de là ou il est abondant vers là ou il ne l’est pas. L’irrigation peut être indispensable, dans les régions sèches, alors que ailleurs, sous pluie, elle vient en facteur d’amélioration. C’est cette dernière qui domine aujourd’hui.

Les pays n’utilisent pas tous de la même façon leurs ressources en eau, les facteurs aggravants sont l’importance de la population et les besoins de l’industrie et de l’agriculture. 5 pays (Chine, USA, Inde, Pakistan, Russie) effectuent la ½ des prélèvements mondiaux. L’Europe vient ensuite à cause de son niveau de vie et de son industrie

  III° L’eau, à quel prix ?

 

 

 a) Comment disposer des quantités nécessaires ?

La maîtrise de l’eau fait appel à des techniques variées et parfois très anciennes : on creuse des puits pour atteindre la nappe phréatique, on fait descendre l’eau des hauteurs par tout un système de canalisations, on réalise des espaces de stockage le long des fleuves ou l’on récolte les excédents d’eau pour les réinjecter la sécheresse venue. Construction de barrages, les moyens techniques actuels permettent d’être plus efficaces tout en étant moins fatigants.

On peut remarquer que l’eau utilisée à la consommation doit très souvent être mise aux normes on doit la filtrer, la stériliser par des moyens chimiques.

 b) Quels investissements ?

De 1950 à nos jours, le nombre de barrages a été multiplié par 7. Ils permettent en plus de l’irrigation de produire une énergie propre contrairement aux centrales thermiques, leur coût, l’épuisement des sites faciles, les conséquences écologiques les rendent aujourd’hui plus rares .

De nouvelles ressources sont utilisées, l’eau des nappes souterraines, celle des aquifères fossiles, l’eau de mer que l’on dessale, celle qui provient des traitements des eaux usées.

 c) Le prix de l’eau

Les aménagements et les investissements pour diffuser et normaliser l’eau sont colossaux, Seuls les économies et les techniques des pays les plus développés y parviennent. Ce n’est pas le cas par des PMA dont les populations sont mal ravitaillées en qualité comme en quantité. 1,2 milliard n’ont pas encore accès à l’eau potable et 2,5 millions meurent par l’eau contaminée.

 IV° L’eau : Des conflits pour demain ?

  a) Sera-ce une source de conflits ?

On peut dire que dans le passé ce fut le cas (le tribunal de l’eau de Valence) les conflits se réglaient en justice. Aujourd’hui les tensions sont tout aussi vives, elles sont provoquées par l’augmentation de la consommation ainsi que par la quasi généralisation de la pollution. Les villes, l’industrie, l’agriculture polluent, ainsi les eaux polluées par l’industrie par les usages domestiques ou par les engrais ne peuvent plus être utilisées par l’agriculture et la boisson, les eaux polluées par l’agriculture. Dans une rivière souillée on ne peut plus ni pêcher ni se baigner

  b) Des conflits dans les pays !

Les conflits existent et se généraliseront entre groupes d’intérêts divergents : les agriculteurs, les industriels, les consommateurs (et leurs associations.) bel exemple du problème du lisier et des engrais en Bretagne, ou du recul de l’irrigation de l’agriculture dans l’Arizona au dépens des besoins de Phoenix , ville en pleine expansion

Certains conflits opposent des régions entre elles celles qui sont bien nanties et celles qui ne le sont pas (ponctions réalisées sur les fleuves traversant les 1° au profit des 2°. Réalisation de barrages pour réguler un fleuve mais aussi pour irriguer.)

 c) Des conflits entre pays !

Ils concernent le plus souvent des pays se situant en aval et en amont d’un même fleuve, on peut imaginer que des ponctions répétées systématiquement puissent quasiment tarir un fleuve. ou le souiller. Les pays du Moyen Orient, l’Inde et

la Pakistan

, Les Pays-Bas la France et

la Suisse

en sont des exemples. Ces conflits sont très difficiles à régler car aucune instance n’est créée à cet effet et seuls des accords bilatéraux peuvent y arriver.

 V° Les problèmes d’eau pour demain

 a) Pénuries présentes et à venir.

Il y a beaucoup plus d’eau qu’on n’en a besoin sur terre et pourtant des menaces de pénuries apparaissent D’abord dans les régions sèches ou la croissance démographique perturbe l’équilibre fragile, ensuite dans les régions ou l’eau est abondante mais ou la population a énormément augmenté, incitant à l’irrigation. Dans les pays européens, c’est l’augmentation du niveau de vie qui est en cause.

  b) Les économies envisageables

Economies et non pas solutions pour trouver de nouveaux moyens d’en consommer plus. On peut imaginer un système de chasse au gaspillage déjà mis en place quelquefois, dans tous les secteurs : dans l’agriculture, la technique du goutte à goutte permet des économies de l’ordre de 50%, pour l’industrie et les collectivités urbaines, recyclage et traitement sont déjà en fonction mais coûtent très cher.

 

 c) Gérer différemment ?

L’eau devient un bien économique, son traitement et sa gestion sont passés aux mains de grandes firmes multinationales qui en tirent de substantiels profits. Mais le prix de l’eau n’est il pas une façon d’inciter les consommateurs à l’économie ? (Notamment dans l’irrigation)

On fait alors remarquer que l’action sur les prix ne pénalise encore que les plus pauvres, alors que les pays gros consommateurs d’eau sont les pays industriels. Va-t-on voir une gestion internationale de l’eau échapper aux mécanismes de loi des marchés ?  

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13 février 2008

La dissertation finie

Même devoir avec développement terminé. Vous voyez en quoi la présentation peut faciliter la compréhension de votre devoir et par là, faciliter la correction !

Composition

L’homme de

la Renaissance

, un homme nouveau ?

 

 

La Renaissance

désigne cette période (aux dates extrêmes floues :1450-1550 mais plus précoces en Italie) qui, dans le monde occidental, fait basculer la civilisation des formes traditionnelles du Moyen Age aux formes nouvelles, vivantes qui au delà des siècles modernes annonce notre époque contemporaine. Il s’agit d’une rupture progressive qu’aucune force, fut-elle puissante (l’église ?) n’a pu empêcher.

L’Italie encore une fois novatrice, crée ou recrée ce modèle qu’elle offre à l’Europe la plus avancée de cette époque : France, Pays Bas, Allemagne, Angleterre Espagne boiront à cette source magique qui telle les citrouilles en carrosses transforme les forteresses obscures en châteaux de

la Loire.

Enfin, précision non négligeable, ce mouvement n’intéresse que la partie aisée, éclairée de l’Europe.

 Mais qu’est ce qui pèse tant sur l’homme qui puisse nous permettre de dire qu’il est comme transformé ?

 Pour tenter de satisfaire à cette problématique, la première partie se penchera sur les grandes découvertes propres à bouleverser les connaissances, la seconde analysera l’homme qui se repositionne dans le monde, qui abandonne les valeurs traditionnelles et sacralisées du Moyen Age. Enfin, la dernière partie traitera du domaine le plus symbolique, le plus porteur de bouleversement : le domaine artistique.

 Les grandes découvertes éclairent le monde d’un jour nouveau mais en même temps, par sa capacité de remettre en cause, ses croyances, son environnement et finalement sa propre personne, l’homme se recentre dans le monde. C’est peut être dans le domaine artistique qu’il nous est permis de mieux apprécier les métamorphoses de cette époque.

 

 Depuis 1453, l’est méditerranéen s’est fermé au commerce européen. L’idée de contourner le monde Turc pour atteindre les Indes et ses épices précieuses circule de ports en ports mais jusqu’aux années 1480, l’univers maritime est bien limité des Canaries à

la Baltique. Quelques

progrès techniques (caravelle, gouvernail, boussole) vont enhardir les marins qui poussés par la dynastie Portugaise, aidés par les cours d’Espagne puis de France, vont se lancer dans l’aventure océanique :l’Afrique du sud est atteinte en 1487, les Amériques sont découvertes en 1492, les Indes en 1499 (Vasco de Gama), on détient la preuve que la terre est ronde depuis 1522 (Magellan).

En même temps que l’enrichissement en connaissances, la découverte de ces nouveaux mondes va transformer l’Europe, la colonisation va suivre, et partant de la l’enrichissement des métropoles. Les ports méditerranéens et de

la Baltique

déclinent au profit de ceux de la façade océanique. L’afflux d’or stimule l’économie et favorise l’édification de véritables fortunes dont une partie s’investit dans le mécénat.

 Presque au même moment, dans la vallée du Rhin, Gutenberg met au point une autre grande découverte, un système d’impression qui va révolutionner le monde de l’écriture, c’est la première fois qu’un métier manuel est mécanisé grâce aux caractères mobiles. La diffusion du livre en modifie l’usage, le texte n’est plus lu oralement devant un public, mais étudié silencieusement par un lecteur, il implique la diffusion de la lecture et de l’écriture et prépare la montée de l’individualisme.

L’imprimerie va permettre la profusion de parutions, on passe de quelques milliers au Moyen Age à plus de 20 millions de 1450 à 1500, les idées, les informations vont pouvoir circuler à plus grande échelle et intéresser un large public. La bible, diffusée et rediffusée à l’envie devient sujet d’interprétations.

 

 Incontestablement, les grandes découvertes ébranlent les certitudes de l’époque, provoquent un enrichissement général et défient l’ordre établi en favorisant la diffusion et le brassage des idées. Aiguillonné par ces connaissances nouvelles, l’homme de

la Renaissance

remet en cause et sa place dans le monde et sa vision de Dieu

 

 La société sclérosée du Moyen Age qui enfermait l’individu dans le tissu féodal paraît insupportable. Toutes les certitudes sont remises en cause, ainsi dans tous les domaines ou l’esprit et l’imagination s’exercent, ingénieurs et savants rivalisent (les recherches de Léonard de Vinci sont significatives) Copernic découvre que la terre n’est qu’une planète, Vésale fonde l’anatomie moderne alors que Paracelse fait progresser chimie et pharmacie, la redécouverte des anciens, grecs (surtout Aristote) et romains dope la philosophie (et les mathématiques), Pic de

la Mirandole

affirme la dignité de l’homme tandis que Erasme manie l’ironie pour dénoncer les superstitions populaires et le luxe des prélats. Tous ces hommes cultivés et souvent riches constituent une sorte de république des lettres, ils communiquent entre eux et assurent l’éducation de l’élite bourgeoise et noble de l’époque. Si la critique d’Erasme reste dans les limites de ce que peut entendre l’église, il n’en est pas toujours ainsi.

 L’humanisme a parfois conduit à une remise en cause profonde de sa foi et de l’église. La profusion des bibles et le retour à la lecture des anciens pose le problème de la traduction (Vulgate de St Jérôme) La vie dissolue du haut clergé (et des papes), la pratique de la simonie, la nullité du clergé explique le vif désir de réforme de la chrétienté. Assister aux cérémonies ne semble plus suffisant, les pratiques personnelles tournées vers la lecture de la bible apaisent les inquiétudes sur le salut Le monde est en quête d’une religion plus intérieure Cette pensée trouve son aboutissement dans une rupture avec l’église pour certains. Ainsi le protestantisme naît de cette idée que l’œuvre des hommes ne peut servir à leur salut, il faut avoir foi en la parole divine. Le latin, charabia incompris du commun est abandonné pour les langues vulgaires.

 

 L’humanisme et

la Réforme

montrent à quel point les hommes du XVI° siècle ont changé, mais s’il est un domaine ou cette mutation est perçue dans toute son évidence, c’est bien le domaine artistique.

 

 

La Renaissance

artistique, symbole de

la Renaissance

, particulièrement célèbre en peinture se manifeste aussi dans d’autres domaines comme la sculpture et l’architecture

Née en Italie cette Re-naissance fait allusion au passé antique du bassin méditerranéen surtout de

la Grèce. C

’est en quelque sorte une façon de dénoncer les excès, les « surcharges » de l’art gothique, l’art barbare venu du nord. Les fouilles archéologiques dans Rome et ses environs remettent à l’honneur les formes et les décors gréco-romains plus simples (dômes, frontons, chapiteaux), la sculpture redécouvre les statues équestres et les bustes. La peinture s’inspire de la mythologie païenne quand elle peint des scènes religieuses.

 S’ils imitent les anciens, les artistes italiens savent aussi innover, dans la recherche de la perfection la représentation de l’espace idéal à édifier doit s’intégrer dans l’espace urbain (en architecture), une construction se résout comme un problème mathématique. L’organisation de l’espace sur la toile trouve sa solution par l’emploi de la perspective. On compose désormais en obéissant à des rapports mathématiques subtils (le summum chez Léonard de Vinci)

 Léonard de Vinci dans son célèbre dessin « l’homme mesure de toute chose » montre bien à quel point l’homme est la mesure de tout ce qui se construit. Dans le corps humain, le cercle et le carré figures parfaites, cohabitent. Le corps humain est souvent représenté nu, à l’antique, parfois en peinture, souvent en sculpture. Coupure totale avec les représentations du Moyen Age, cette nudité rappelle les temps antiques (mythe de l’homme heureux) tout en rendant hommage à la beauté du corps

 Quelque soit le domaine abordé, les artistes recherchent l’authenticité qu’il s’agisse des sentiments, des attitudes psychologiques ou de la représentation des corps humains et non plus le suivi de règles dictées par des modes et des habitudes de comportement social : « l’objet de la peinture est de montrer l’homme et les intentions de son âme. La seconde chose est difficile » disait Léonard de Vinci. L’artiste n’a plus ce souci de remplir les vides que l’on rencontre dans les œuvres du Moyen-âge. Mais, on ne peut pas dissocier les artistes des princes et des mécènes qui ont permis leur éclosion.

 Dans la nouvelle représentation qu’il a de son environnement et de lui même l’artiste de la renaissance est un homme nouveau qui ne reconnaît plus l’éthique artistique du Moyen-âge

 

 Partie de l’Italie, en un peu plus d’un siècle,

La Renaissance

a intéressé la quasi totalité de l’Europe occidentale. Elle modifie la vision que les gens ont d’eux mêmes et de leur environnement. En quelques années l’espace connu s’accroît dans des proportions considérables, prenant confiance en eux les hommes osent défier l’inconnu et se lancer sur des pistes jamais exploitées. La découverte de l’imprimerie semble être capitale, elle précipite le mouvement des idées et remet en cause des certitudes qui à terme vont modifier le monde religieux et les connaissances intellectuelles. Dans le domaine artistique, la richesse et l’originalité de

la Renaissance

sont manifestes, elles montrent à quel point l’homme a su se remettre en cause.

 C’est à travers ce constat que l’on comprend pourquoi l’on peut dire que l’homme de

la Renaissance

est un homme nouveau, il n’est plus l’individu peu cultivé et passif que la féodalité moyenâgeuse a taillé, il s’est ouvert à la dignité à la curiosité Et à l’espoir

 On peut regretter que ce mouvement n’ait concerné qu’un nombre restreint de personnes, qu’une élite en quelque sorte, mais n’est ce pas un phénomène universel de voir que dans le domaine des idées, de l’art et de la créativité en général, le nombre suive le particulier ?



13 février 2008

Démonstration de dissertation

Introduction, conclusion et transitions rédigées. Le développement est sous forme de plan commenté

Composition

L’homme de

la Renaissance

, un homme nouveau ?

 

 Introduction

Présentation  

La Renaissance

désigne cette période (aux dates extrêmes floues :1450-1550 ?) qui, dans le monde occidental, fait basculer la civilisation des formes traditionnelles du Moyen Age aux formes nouvelles, vivantes qui au delà des siècles modernes annonce notre époque contemporaine. Il s’agit d’une rupture progressive qu’aucune force, fut-elle puissante (l’église ?) n’a pu empêcher.

L’Italie encore une fois novatrice, crée ou recrée ce modèle qu’elle offre à l’Europe la plus avancée de cette époque  France, Pays Bas, Allemagne, Angleterre Espagne boiront à cette source magique qui telle les citrouilles en carrosses transforme les forteresses obscures en châteaux de

la Loire.

Enfin, précision non négligeable, ce mouvement n’intéresse que la partie aisée, éclairée de l’Europe.

Problématique  Est ce que l’homme de cette époque est vraiment transformé par cette période qu’on appelle

la Renaissance

?

Plan  Pour tenter de satisfaire à cette problématique, la première partie se penchera sur les grandes découvertes propres à bouleverser les connaissances, la seconde analysera l’homme qui se repositionne dans le monde, qui abandonne les valeurs traditionnelles et sacralisées du Moyen Age. Enfin, la dernière partie traitera du domaine le plus symbolique, le plus porteur de bouleversement : le domaine artistique.

 

 Développement

1°Partie 2 grandes découvertes importantes : le nouveau monde, l’imprimerie.

 A Le nouveau monde : a) Explications.

 Les raisons de sa recherche.

 Les conditions de sa réussite.

 Qui s’en charge ?

 Où va-t-on ?

 b) Conséquences pour l’homme de

la R.

 Enrichissement des connaissances.

 Atlantique/Méditerranée.

  Enrichissement des états, des individus (mécénat)

 Economie stimulée.

 B L’imprimerie a) Explications.

 C’est quoi ?

 Comment faisait on avant ?

 Où ? Par qui ?

 b) Conséquences pour l’homme de

la R.

 Favorise l’individualisme.

 Livres moins chers, + abondants.

 Les informations, les idées se répandent

 Idées établies remises en cause, esprit critique.

Transition Petite conclusion, + phrase de transition.

Incontestablement, les grandes découvertes ébranlent les certitudes de l’époque, provoquent un enrichissement général et défient l’ordre établi en favorisant la diffusion et le brassage des idées. Aiguillonné par ces connaissances nouvelles, l’homme de

la Renaissance

remet en cause et sa place dans le monde et sa vision de Dieu.

 

2° Partie  L’homme se remet en cause dans ses connaissances et dans sa foi.

 A Recherche et approfondissement des connaissances

a) Les domaines.

Remise en cause de l’immobilisme du moyen âge.

Astronomie : Copernic

Anatomie : Vesale

Chimie, pharmacie : Paracelse

Philo, Maths, retour aux textes anciens

 b) Ce que cela apporte à l’homme de

la R.

 Emulation entre chercheurs.

 Meilleures connaissances parfois pratiques)

 Une élite se dégage ‘’République des lettres’’

  Combattre la superstition.

 Prise en compte de l’instruction et de l’éducation.

 Naissance d’un esprit nouveau : l’humanisme.

Petite transition

 B Remise en cause de sa foi et de l’église.

a) De sa foi

Importance de la bible. de sa traduction.

Qu’attendent les hommes dorénavant ? Moins de parades et plus d’intériorité.

b) De l’église

Vie dissolue du clergé et du haut clergé.

Pratique des indulgences vendues.

Nombreuses taxes et impôts.

Qu’est ce que les hommes attendent d’elle ?

c) Conséquences

Nouvelle importance de la bible.

 Fracture de la chrétienté.

 Naissance des protestantismes, Luther Allemagne

  Calvin en France d’abord en Suisse enfin.

 Guerres entre nations mais aussi guerres civiles.

Transition Petite conclusion + phrase de transition.

 L’humanisme et

la Réforme

montrent à quel point les hommes du XVI° siècle ont changé, mais s’il est un domaine ou cette mutation est perçue dans toute son évidence, c’est bien le domaine artistique.

 

3° Partie En quoi le domaine artistique aide t’il à faire un homme nouveau ?

 A Plus que partout ailleurs c’est dans ce domaine qu’il y a Re – naissance.

 Attrait de l’antique en art comme dans les sciences humaines.

 Nombreuses fouilles autour de Rome.

 Retour vers des formes simples, dépouillées.

 3 domaines concernés : Architecture et sculpture et peinture.

 B Mais c’est aussi un domaine ou l’on innove :

 Recherches sur l’espace, on s’appuie sur les maths.

 Découverte de la perspective

 Enrichissement de la palette (couleurs)

 Découverte de la peinture à l’huile.

 C Léonard de Vinci, tout un symbole.

 Peintre, sculpteur, savant, touche à tout de génie.

 Rapport entre le corps et la géométrie, accord parfait comme Dieu.

 Nudité, coupure totale avec le moyen âge, temps barbare (les Goths)

 et retour sur le nu : idée de beauté, + mythe de l’hommeheureux.

 D Que recherche l’art de

la Renaissance

et en quoi change t’il l’homme ?

 Recherche de l’authenticité à tous les niveaux (sentiments, attitudes)

  Echapper aux règles et aux conventions stéréotypées du Moyen âge.

 Répondre aux commandes de généreux donateurs sans lesquels il n’y

 aurait pas eu d’art (du moins à ce niveau de qualité)

 

 

  Conclusion

Bilan  Partie de l’Italie, en un peu plus d’un siècle,

La Renaissance

a intéressé la quasi totalité de l’Europe occidentale. Elle modifie la vision que les gens ont d’eux mêmes et de leur environnement. En quelques années l’espace connu s’accroît dans des proportions considérables, prenant confiance en eux les hommes osent défier l’inconnu et se lancer sur des pistes jamais exploitées. La découverte de l’imprimerie semble être capitale, elle précipite le mouvement des idées et remet en cause des certitudes qui à terme vont modifier le monde religieux et les connaissances intellectuelles. Dans le domaine artistique, la richesse et l’originalité de

la Renaissance

sont manifestes, elles montrent à quel point l’homme a su se remettre en cause.

Réponse à

la  C

’est à travers ce constat que l’on comprend pourquoi l’on peut dire que l’homme de la problématique Renaissance est un homme nouveau, il n’est plus l’individu peu cultivé et passif que la féodalité

 Moyenâgeuse a taillé, il s’est ouvert à la dignité, à la curiosité et à l’espoir.

Elargissement  On peut regretter que ce mouvement n’ait concerné qu’un nombre restreint de personnes, qu’une élite en quelque sorte, mais n’est ce pas un phénomène universel de voir que dans le domaine des idées, de l’art et de la créativité en général, le nombre suive le particulier ?



13 février 2008

La composition

J'étais persuadé que vous l'aviez. Ceci, vous pouvez le conserver durant votre scolarité au lycée.

La composition

 

C’est un devoir correctement rédigé qui consiste à organiser avec méthode des connaissances sur un sujet donné. Il s’agit d’un exercice littéraire, l’écriture doit être correcte, les phrases complètes, ponctuées et bien orthographiées.

 

I° la préparation

 

 1°-Il faut comprendre le sujet

Tout d’abord questionnez le : Quand ? qui ? où ? pourquoi ? comment ?

 Réfléchissez au sens des mots, aux notions clés. Y a t’il des repères chronologiques ?

 2°-Explorer le sujet

Au brouillon, écrivez les idées (sous forme de questions) comme elles viennent à l’esprit. Si elles suscitent d’autres questions, notez les aussi.

 3°-Dégager une problématique

Cela revient à transformer l’ensemble de questions que vous vous posez en une seule interrogation

 4°-Trouver un plan

Il faut traiter la problématique en construisant une réponse argumentée et détaillée. Le plan est l’ossature. Il indique les idées principales qui constituent les grandes parties de la dissertation.. A l’intérieur de chacune de ces parties, il faut prévoir des sous parties qui vont expliquer ou illustrer l’idée maîtresse annoncée en début de partie.

 

 

 

 

II° La rédaction

 1°-L’introduction

La rédiger au brouillon, elle est importante et doit impressionner favorablement le correcteur qui peut vérifier si vous avez compris l’essentiel du sujet

Elle comprend 3 parties : 1°, l’entrée en matière qui sert à présenter le sujet en indiquant les bornes chronologiques, spatiales. 2°, l’analyse du sujet qui dégage la problématique. 3°, L’annonce du plan qui indique les principaux thèmes du devoir (3 en règle générale)

 2°-La conclusion

C’est l’impression finale, l’aboutissement du raisonnement. Il ne faut donc pas la bâcler. C’est pourquoi on la fait à l’avance. C’est un bilan, qui apporte une réponse à la problématique définie dans l’introduction. Elle peut alors ouvrir sur des perspectives plus larges : c’est « l’élargissement du sujet »

Recopier l’introduction au propre.

 3°-Le développement

En contrôle vous n’avez pas assez de temps (2 heures, 2 heures et ½) pour travailler au brouillon, si votre plan au brouillon est suffisamment détaillé vous pouvez rédiger directement et rapidement les 2 ou 3 grandes parties qui constituent habituellement le corps du devoir.

Terminez chaque grande partie par une conclusion partielle, on l’appelle transition car si elle résume l’argumentation précédente, elle annonce la partie suivante.

Dans chacune des parties vous allez à la ligne quand vous passez à une idée nouvelle.

Laissez une ligne d’espace entre l’introduction et le développement, entre les grandes parties du développement, ainsi qu’avant la conclusion.

 4°-Recopiez votre conclusion au propre

 5°-Relisez l’ensemble et corrigez l’orthographe.

 

III° Ecueils à éviter

Respectez la concordance des temps : Si vous maîtrisez mal les temps du passé, utilisez le « présent historique. »

Pensez à éliminer les répétitions ainsi que les formes verbales banales : il va, ils vont, il a, il est ,il était.

L’absence de plan est catastrophique. Aidez le correcteur en aérant la rédaction. Séparez bien les différentes parties.

Imaginez que vous informez quelqu’un sur un sujet ou il ne connaît rien. Soyez clair, précis sur les dates, les localisations, Ne faites pas d’allusions.



13 février 2008

Conseil pour la dissertation

 

C'est un document un peu compliqué qui reprend la typologie des différents sujets possibles en Histoire comme en Géographie. Depuis quelques années, les ambitions ont été révisées à la baisse et vous n'avez plus dans le secondaire que le 1 et le 2 en Histoire, le 1,3 et 6 Géographie

 

       
      

Conseils       pour la dissertation

Pour faire son plan, voir de quel type est le sujet

       
      

en       Histoire

1°) Le sujet tableau exp « Tableau de l’Europe à l’été 45 ». La construction du plan tient compte qu’une année est un point de départ et un point d’aboutissement. Mise en valeur des mutations et des causes. Ou étude par secteurs (économie, social, politique) ce qui était déconseillé à l’époque.

2°) Le sujet évolution « Les rapports franco-allemands de 1945 à 1960 » Le plan doit s’efforcer de reconstituer les étapes d’une évolution. Il doit être chronologique (situation de départ, évolution, point d’arrivée) surtout pas thématique (sauf si coupure nette)

3°) Le sujet comparatif « comparer les colonisations françaises et anglaises », le plus simple, mettre en parallèle les situations de départ (1°) les aspects (2°) les conséquences (3°) surtout ne pas faire une étude successive des 2 décolonisations.

4°) Le sujet biographique « De Gaulle de 1945 à 1958 ». Ce sujet exige des connaissances précises Se rapproche du sujet évolution car il faut marquer l’évolution du rôle d’un homme dans l’histoire : 1°, le chef du gouvernement provisoire (1945) 2°, l’opposant de

la IV

° République (1946-1958) 2°) le fondateur de

la V

° république (1958).

5°) Le sujet analytique : 2 priorités ; a) respecter la chronologie, b) aller du + important au - important. 1° exp : « la décolonisation » plan : 1° les causes, 2° les faits, 3° conséquences.

2° exp : « les causes de la guerre froide » plan : 1° les causes lointaines, 2° les causes immédiates, 3° l’engrenage.

6°) Le sujet typologique « les décolonisations » différent de la colonisation, il faut souligner les différences entre les modes de décolonisation (origines et conséquences doivent être rapidement vues en introduction et conclusion) plan : 1° les décolonisations réussies, 2° des décolonisations dramatiques, 3° des guerres d’indépendance.

7°) Les sujets avec « et » ou « dans » : « l’URSS et les démocraties populaires de 1945 à 1989 ». Le 1° terme est le + important (il ne s’agit pas de parler des influences ou du rôle des démocraties populaires sur l’URSS, mais du contraire).

 

 

       
      

En       Géographie

 

1°) Le sujet analytique. Porte sur un secteur de l’économie ou sur la population. 2 exp :

a) « l’agriculture américaine » :- le grenier du monde, -- les bases de sa puissance, --- les problèmes d’une agriculture dépendante.

b) « le développement du Brésil » : - les bases du développement, atouts et handicaps, -- la voie du développement, --- le bilan, le miracle et ses revers.

2°) Le sujet avec « et » ou « dans » « le Japon et l’aire Pacifique », 1° terme + important, traduire : Quelles sont les relations du Japon avec les pays riverains et en quoi influencent ils son économie ?- des relations naturelles et historiques, -- Le Japon réorganise l’aire Pacifique, --- des rivages inégalement privilégiés.

3°) Le sujet typologique « un ou des tiers mondes » le plan est suggéré par les termes du libellé :- les critères communs, -- les facteurs de différenciation, --- une typologie.

4°) Les sujets discussion « forces et faiblesses » ou « atouts et handicaps » rechercher les arguments pour l’un, pour l’autre et jugement nuancé (thèse, antithèse, synthèse) par exp : « force et fragilité de l’économie Japonaise » : - les ressorts de la puissance, -- les limites, --- une réussite néanmoins exceptionnelle.

5°) Le sujet comparatif exp : « comparer l’industrie américaine et l’industrie Japonaise », surtout ne pas faire 1° industrie américaine et 2° industrie japonaise.

D’abord je décris : - les 2 puissances industrielles, ensuite j’explique : – pourquoi et comment, enfin je dégage les problèmes : --- des problèmes différents.

6°) Les sujets portant sur l’organisation de l’espace. Exp : « les conditions naturelles et humaines de l’organisation de l’espace des USA. » (Suppose de solides connaissances).

D’abord traiter les conditions naturelles, puis humaines enfin une typologie de l’espace US.


13 février 2008

Recommandations sur ce qu’il faut et ce qu’il ne faut pas faire en dissertation

Voici un document que j'utilise plutôt en terminale, quand la technique de la composition est assez bien maîtrisée et que l'on peut mieux comprendre ou placer les exigences.

       
      

Recommandations       sur ce qu’il faut et ce qu’il ne faut pas faire

 

 

 

 

                                                                                                                                                                                 
      

 

      

 

      

Boulot       nul - nul

      

Boulot       moyen - moyen

      

Bon       travail pour bac

      

Le       sujet : lecture et compréhension

      

 

      

Joli       hors sujet : entier ou partiel.

      

Le       devoir traite du sujet.

      

Tous       les aspects du sujet sont vus et traités.

      

 Connaissances

      

 

      

Des       erreurs, des lacunes, du flou, de l’approximatif

      

Tout       ce qui est mis est juste mais ne dépasse pas du cadre du cours, pas de       richesse, sécheresse.

      

Tout       ce qui est nécessaire est là, en plus le devoir est enrichi par des       connaissan

      

ces       acquises en dehors du cadre strict du cours.

      

 Introduction

      

 

      

-Il       n’y en a pas

      

-Elle       fait 3 lignes

      

-Elle       fait + d’une page

      

L’introduction       se contente de présenter le sujet

      

L’introduction       présente le sujet, expose la probléma

      

tique       et annonce le plan.

      

 Le plan : structure du devoir

      

 

      

N’importe       quoi, n’importe quand, n’importe où ? Aucune       maîtrise

      

On       devine où l’on repère les parties et quelques idées       directrices.

      

Le       plan est clair, aéré avec un ordre d’exposition des idées dans chaque       partie. Transition entre chaque partie

      

 Conclusion

      

 

      

Mais       où est-elle ?

      

Elle       fait 3 lignes.

      

Elle       fait + d’une page.

      

La       conclusion reprend les grandes idées et tire des       conséquences

      

La       conclusion ouvre en plus sur un élargissement, une autre       problématique.

      

 L’orthographe

      

 

      

Ya       une phote par ligne, aucun axent, peu taitre joré du       relir

      

L’orthographe       est à peu près respectée, juste quelques fautes.

      

L’orthographe       est convena

      

ble,       celle des noms propres comme celle des mots spé

      

cifiques

      

 L’écriture

      

 

      

Nombreuses       fautes de syntaxe, des répétitions, des problèmes d’accords, de temps.       Tout n’est pas rédigé.

      

Le       devoir est entièrement rédigé, mais la qualité de l’écriture laisse à       désirer. Les phrases sont       confuses et trop longues, vocabulai

      

re       basique

      

Le       devoir est parfaitement lisible

      

La       rédaction est claire. Le vocabulaire riche et précis.

      

Il       est spécifique au sujet dont il est   question.

 


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